Mai - Juni 2003

Dienstag, 26. Januar 2010

Bill Coleman Blues.

Pourquoi vous acharnez-vous à parler avec moi ? Pourquoi gâcher de si précieuses pensées dans la pitié que je vous fais éprouver ? Je n’ai rien à apporter à la terre.

Je suis seul, je suis fou, mais sans la « sublime grandeur de la folie ». Ma vie ? Je l’ai volontairement brisée. Ne venez pas me dire que vous voulez en ma compagnie la reconstruire. Vous racontez n’importe quoi, comme toujours.

Dans la ruelle d’un faubourg j’ai posé mes affaires. Un peu de lumière tombe sur moi, me réchauffe. Je ne veux désormais appartenir au monde qu’au même titre que les plantes, que les ruines éveillées par le soleil, embellies par mes souvenirs. Qu’aurais-je l’audace d’exiger en plus ?

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