Toute cette histoire n’est pas très compliquée : nous ne vivrons jamais ensemble. Comme deux vagues heurtées dans la tempête nous nous sommes croisés – et nous voilà repartis vers d’autres mers !
Pourtant, je garde le regret de toi ; vaille que vaille je tente de conserver en d’autres paysages les ombres de ce que nous fûmes. Que la lune m’emporte ou que les abîmes m’entraînent, je m’applique à la célébration de ton souvenir. C’est très simple.
C’est ainsi qu’on abat les falaises, tu comprends ? Il est si facile de parcourir le monde sans direction, et immortel… jusqu’à ce que tout cela s’annule, dans la rencontre de ton courant contradictoire. Me comprends-tu ?
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