On posera en lisant ces poèmes que je suis un brave type sentimental : « eh oui, puisque tu parles de cœur, de vie, de sentiment, d’âme… » On analysera sans réserve ma frustration sexuelle : « il te manque simplement une nuit avec son équivalente. » C’est à regretter d’avoir jamais été.
Comme si la défaite n’arrachait que de l’orgueil au soldat vaincu ! S’il voit sa ville ravagée – les espoirs de son enfance qui s’évanouissent –, pourquoi ne reprendrait-il pas les armes, malgré les liens de son vainqueur, puis, brisant le destin, retournerait sa soif de vide et de mort contre lui ?
N’en veux pas à l’homme qui pleure. Epargne-moi ta pitié ou ton humour ; va-t-en ; tout dans ce monde me rappelle mes pertes les plus précieuses, les plus sordides.
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